Pollutions
il y en a qui font leur vidange en garrigue après avoir creusé un petit trou comme des blaireaux, et d'autres avec un plus gros véhicule qui dégazent en mer. C'est le même genre d'abrutis qui n'ont aucune idée du bien commun. Économiser le prix d'une vidange tous les six mille kilomètres où un arrêt de douze heures à quai, au mépris de ce qui appartient à tous est criminel.
A la sortie de chaque ville, les fossés et les abords des routes sont jonchés de détritus. Et des états stockent leurs ordures ménagères sur des îles au large, en attendant que les grosses marées et les tempêtes y fassent de la place.
Partout, nos murs sont les banderoles de l'un ou l'autre: Slogans, publicités, tags et campagnes électorales captent le regard.
Les usines et nos voitures nous rendent irrespirable l'air qui nous est vital. Sera t il permis un jour de conduire avec un masque à gaz? Nos lois, pour l'instant, interdisent de cacher nos visages.
Nous sommes submergé d'emballages inutiles en revenant des courses.
Il y a de moins en moins d'oiseaux dans notre ciel et déjà plus de poissons dans les rivières. Les insectes qui survivent sont agressifs et dangereux.
Grâce à l’éclairage public outrancier il est devenu impossible de regarder les étoiles, même en s’éloignant des villes.
On attend d'un jour à l'autre la chute des débris d'un satellite chinois. L'attraction terrestre nous empêche de trop polluer l'espace. Je suis presque étonné qu'on ait pas encore envisagé d'envoyer nos polluant les plus nocifs sur une autre planète. Les américains ont commencé, avec un drapeau et un module d’alunissage. La communauté internationale a validé toute la suite: Le thorium resté dans pathfinder et les sondes lancées à travers le vide sidéral, pas si vide.
L'interdiction de fumer dans les bâtiments a vu pousser des parterres de mégots devant les bars, les gros commerces et les immeubles de bureaux. Ça ne sent plus la fumée à l’intérieur et ça sent le mégot à l’extérieur. Très peu de réseaux pluviaux sont filtré et des mètres cubes de mégots partent à la mer à chaque orage. On nous répète le taux alarmant de progestérone dans nos fleuves et rivières. Qu'en est il de la nicotine?
La télévision ( J'ai des proches chez qui je la vois) qui aurait pu être un formidable outil de culture et d’émancipation des peuples n'est que propagande entre les publicités. Des séries anxiogènes, des documentaires sur le difficile travail de la police et des télé-réalités débiles pour glorifier la bêtise. La chose à retenir pour le cerveau reste le prix du cochon en barquette de dix kilos et la belle opportunité de finir de remplir l’étagère du haut avec un dernier appareil inutile.
Les commerces en self-service qui sont devenus généralité nous ont conduit à une uniformité des produits pour éviter que le client choisisse. Cette normalisation met au rebut une partie des fruits et légumes produits, ou poussent les agriculteurs à une plus grande consommation de pesticides. Et par ricochet, ceux qui emploient moins de pesticides ont plus de pertes et juste survivent, ou disparaissent.
Il fut un temps où les terres agricoles était plus ou moins nivelés pour travailler plus facilement avec les animaux de traits, et le sol régulièrement gratté pour enlever les mauvaises herbes. Les talus ont été dérasé pour agrandir les parcelles afin que des engins de plus en plus gros, que la pente ne gène pas, y manœuvrent et tassent la terre qui n'est plus remué grâce aux désherbants. Des dizaines de milliers d'hectares de réserve hydrique de nos nappes phréatiques sont ainsi devenus des toitures à même le sol qui évacuent les pluies aux rivières, qui en deviennent furieuses.
Le moindre chemin s'enfonçant dans la végétation vous mènera à une décharge sauvage de gravas entassés ou à un «nid d'amour» aux branches décorées de préservatifs usagés.
Oui, je sais: ton voisin est un salaud. Et ton beau-frère, c'est pas mieux. Montres leur l'exemple... Et râles ci besoin: «c'est la planète des enfants de mes enfants, locataires!!!». Le ci en lieu et place du si est voulu.
Toi aussi, je crois, peux faire un effort pour laisser une planète plus propre. Ça passe, parfois et surtout, par des gestes tous simples. Je ne vais pas t'en faire la liste...
Malheureusement, tu sais très bien de quoi je parle.