Rencontre
Un ami est passé me voir cet après-midi. Après un café et des nouvelles prises de sa petite famille, nous sommes descendu jusqu'au bâtiment dont je lui ai déjà parlé. A l'endroit où la rue se redresse pour faire face au coté ouest de la battisse je lui dit « c'est ça» et nous continuons à descendre jusqu'au carrefour en discutant. Surprise. Deux voitures, dont l'une attelée d'une remorque, sont garé en face du portail, ouvert à deux battants, immatriculées du département de résidence des propriétaires. Alors que j'allais montrer à cet ami ma future acquisition de l’extérieur, voilà que toutes les portes et fenêtres sont ouvertes. Après un vigoureux toc-toc contre la porte béante et un « oui » féminin venu de l’étage, nous attendons sur le perron que les jambes apparaissent dans l’escalier de deux personnes portant un miroir. Présentations et discussion agréable. Je demande à la vendeuse l'autorisation de faire visiter la maison au jeune papa. Ses yeux s'agrandissent au fil de la visite. Les miens aussi: ce n'est que la troisième fois que je visite, et je n'ai pas derrière moi un agent immobilier un peu pressé et blasé. L'ami commerçant, et plus jeune, qui m'accompagne mesure le potentiel énorme du bâtiment. De toute façon je n'ai pas le choix. Il faut que j'en fasse quelque chose. Des idées naissent, d'autres mûrissent. A vue de nez, mille mètres carrés de surface aménageable. Laisser cet ancien relais de poste se dégrader et péricliter est impensable pour moi; le corps de ferme de st Izaire m'a laissé un goût amer. Au secours, quelqu'un pour le sauver? L'ami commerçant qui devient propriétaire, entre deux signatures, d'une villa un peu plus loin dans les vallées me dit « bravo, bon courage»